I – Définition historique
L’Astrologie Conditionaliste se réfère aux origines astrométriques de l’Astrologie des astronomes-astrologues de la Civilisation Sumérienne, fondatrice des Sciences et de l’Ecriture. Cette astrologie qui ne renie pas ses mémoires, se réfère aux grandes étapes de son Histoire, à ses continuateurs Grecs, aux précurseurs que furent Hipparque, Ptolémée, Cardan, Kepler, Tycho-Brahé.
Conformément à sa haute lignée, pour l’astrologie conditionaliste le thème de naissance est la représentation des conditionnements célestes auxquels la Terre est liée. Les sensibilités comme les réponses à leurs incitations varient selon les espèces et, pour l’Homme, selon les moyens de ses conditions terrestres définies par l’hérédité, l’éducation, les déterminismes familiaux et socio-culturels de chaque époque.
En Astrologie conditionnelle ou conditionaliste « l’Horoscope n’est pas le Sujet ». Le qualificatif de conditionnel s’oppose donc au déterminisme absolu (même symbolique) et le premier but de la recherche de cette Ecole s’applique à trouver par les statistiques, l’analyse des biographies ou l’analyse clinique, ce que produisent les interférences entre conditionnements célestes et conditionnements terrestres.
II – Fondements et Applications
Les fondements de l’Astrologie conditionaliste reposent, en conséquence, sur des données naturelles. Particulièrement, sur les données astrométriques du système solaire sous ses référentiels : héliocentrique, géocentrique, topocentrique, anthropocentrique. Plus généralement : sur l’Astronomie et ses relations avec les autres disciplines, scientifiques autant que philosophiques. Plus particulièrement, sur les données acquises par la recherche conditionaliste. A savoir :
- Les Zodiaques photopériodiques (topocentriques) et le Zodiaque Universel (géocentrique) des déclinaisons.
- Les cycles du système solaire (notamment ceux des planètes principales) et leurs relations avec l’Atomistisque.
Les applications de ces fondements conduisent aux définitions :
a) Pour les Signes,
- du zodiaque réflexologique et de ses développements.
b) Pour les Planètes,
- à la Théorie des Ages justifiée par les cycles héliocentriques,
- au système R.E.T. (Représentation – Existence – Transcendance) en rapport avec une théorie conditionaliste (inédite et protégée) sur l’information ordinale.
c) Pour la philosophie générale de l’astrologie et l’étude des secteurs célestes autres que ceux des Signes :
- au système S.O.R.I. (Sujet – Objet – Relation – Intégration) en rapport avec tous les modèles de différenciation des déterminismes universels constitués par référentiels (culturels ou naturels, symboliques ou logiques, rationnels ou irrationnels).
III – Enseignement :
Tout formateur agréé par l’association C.O.M.A.C. s’engage, quels que soient par ailleurs ses ajouts, ses propres méthodes et ses options, pour ce qui concerne uniquement son engagement de formateur conditionaliste, à enseigner l’ensemble de la doctrine de cette Ecole, telle que conçue par J.-P. NICOLA et ceux qui contribuent à l’évolution de la doctrine en travaillant dans le même esprit de recherche, le même respect des acquis de l’histoire de l’Astrologie Conditionaliste.
Les bases indispensables à tout enseignement conditionaliste agrée sont :
a) Astrométrie fondamentale.
b) Théorie des Ages.
c) Modèle R.E.T. (ses définitions, son historique, ses fondements astrométriques et sa logistique).
d) Zodiaques :
– Photopériodiques,
– Réflexologique.
e) Modèle S.O.R.I.
– Historique,
– Relation avec les Maisons Traditionnelles et avec les Signes,
– Prospective et problématique des applications.
f) Interprétation par :
– Hiérarchisations ordinales selon les grilles conseillées et comparatives.
– Modèles d’interprétations analytiques et globales.
V – Déontologie
1) Les activités que peut avoir chaque responsable formateur agréé du COMAC n’engagent pas l’Association. Toutefois, l’utilisation de l’enseignement conditionaliste à des fins légalement répréhensibles ou non solidaires de l’esprit de l’Association, entraîne l’exclusion de fait.
2) Faute d’engagement réciproque par convention écrite entre l’Association et un formateur, le COMAC se réserve de dénoncer par des voies légales tout enseignement qui se réclamerait du conditionalisme ou de l’Association.
3) Les Membres formateurs se réunissent, bisannuellement ou sur invitation du Conseil, pour mise au point des méthodes, ajustements des programmes, constats d’enseignement et modifications éventuelles des conventions d’agrément.
Saint-Denis-sur-Huisne, 1992