Les transits cachés ou conjugués

J’ai jugé bon pour la recherche mais aussi l’intérêt des apports du conditionalisme dans le domaine prévisionnel d’introduire, dans la nouvelle version (7.7) d’Azimut35, la technique des transits cachés ou conjugués. Cette voie d’exploration originale a été proposée par Jean-Pierre NICOLA dans le n°29 des Cahiers Conditionalistes (4e trimestre 2004).


Je vais tenter ici de vous brosser à grands traits le sens de cette technique et son utilité dans la sélection « des cycles sensibles aux différents ages de la vie ». Je ne peux que vous inviter à explorer l’article en question pour comprendre en profondeur la démarche et ses subtilités.

Jean-Pierre NICOLA part du principe de la répétition de position qu’offrent les transits simples et directs. Répétition en longitude écliptique (méthode classique) ou en ascension droite (méthode horaire des directions primaires). Dans ce qui nous occupe la répétition est mesurée à l’aune de la distance méridienne d’un astre, c’est-à-dire son angle horaire au MC.

Angle horaire

L’idée générale dans la technique des transits cachés est d’orienter la sphère locale à une date J pour un astre considéré PT (Planète transitante) de sorte que sa distance méridienne Dm (Dm post-natale) soit identique à sa distance méridienne natale (Dm natale). En somme, cela revient à étudier la répétition de l’angle horaire au MC d’un astre transitant et de déterminer pour cette répétition post-natale les positions des axes MC/FC et AS/DS. Le reste coule de source, ces nouvelles aiguilles ou ‘antennes’ de la planète transitante viendront pointer, souligner, confirmer des positions célestes ou natales. Prenons un exemple

Je vais partir de mon thème de naissance, Jupiter a un angle horaire de 174° (soit 11h36 après le MC).

Angle horaire de Jupiter

Au moment J (1/12/2009 – 15H TU à Vannes) où j’écris cet article, Jupiter est à 21° du Verseau et le MC est à 21° du Capricorne (vous pouvez vérifier rapidement si vous avez un logiciel).

Ensuite, je fais tourner la sphère locale de sorte que la Dm (distance méridienne) de Jupiter céleste corresponde à la Dm de Jupiter natal. Au terme de l’opération, le MC doit se trouver à 15°41 du Lion et le FC à 15°41 du Verseau. Pour que cela paraisse plus clair je vous renvoie à l’illustration ci-dessous qui fait apparaître les angularités obtenues pour Jupiter céleste. Techniquement parlant faire pivoter la sphère locale revient à modifier le temps sidéral (angle horaire que forme le 0° Bélier au MC).
Le logiciel Azimut35 donne le résultat immédiatement pour chaque planète céleste (on obtient les ‘antennes’ de la planète transitante par un clic droit)

Les

Pour résumer : la Dm natale restituée nous fournit ainsi une nouvelle domification dont on ne retient que les 4 angles (AS, MC, DS, FC). Ces angles prennent la nature de la planète transitante étudiée, le MC en priorité. Ce sont ces angles qui souligneront, valoriseront ou pas, des points du Natal ou des points célestes que la simple technique des transits classiques ne peut faire apparaître.
Dans l’exemple proposé on voit que l’aspect Mars opposé Soleil/Saturne est doublement valorisé, par Jupiter céleste (méthode classique des transits)  et par les antennes MC/FC de sa Dm post-natale restituée (nouvelle méthode des ‘transits cachés’)

Je préfère vous renvoyer à l’article de Jean-Pierre Nicola pour explorer par vous-même l’application des transits cachés lors de l’élection présidentielle du 21 avril 2002. L’analyse qui y est faite permet de montrer en quoi le thème céleste de Chirac était plus favorable que ceux de Jospin et Le Pen. Petite précision, les transits cachés ne remplacent pas les transits observables en longitude écliptique mais permettent de faire une meilleure élection des temps forts d’un cycle.

Pour info :

Le logiciel d’astrologie Azimut35 est distribué sur le site de son auteur www.logiciel-astrologie.eu