Le signal astrologique, sommaire du document : | |
Il n’est pas nécessaire de pratiquer très longtemps l’astrologie pour se rendre compte que beaucoup de ses affirmations peuvent être vérifiées par l’observation du comportement humain. Toutefois, la variété des conduites et des événements que l’astrologue met en corrélation avec les données célestes présente une difficulté singulière, en ce sens qu’elle ne se laisse pas réduire à des équivalences sémantiques simples. Quant on pense que Jupiter désignerait tout à la fois la bourgeoisie, la chance, les propriétaires de chevaux de course, les cuisses, les prélats, la richesse et les crises de foie (1), on commence par s’étonner de n’y pas trouver de raton-laveur, puis on est pris d’un doute : l’astrologie n’est-elle pas l’art du bric-à-brac ? Une sorte de cafétéria géante, où chacun, passant avec son plateau (en l’occurrence le thème astrologique qu’il étudie), choisirait au passage ce qui convient le mieux à sa stratégie interprétative du moment ? Devant cette interrogation, deux attitudes sont possibles :
Cela demande :
Voilà, semble-t-il, un fait brut. L’étonnante variété des hypothèses explicatives avancées ne prouve guère que l’ignorance où nous sommes des mécanismes concrets qui sous-tendent le phénomène :
Gravitation, lumière, rythmes biologiques, magnétisme… La gamme des directions de recherche est formulée dès maintenant. Mais, tout en restant constamment dans le champ des hypothèses, les explications avancées sont-elles égales en vraisemblance ? Les corps célestes du système solaire sont-ils en mesure de moduler les variations des paramètres suggérés ? Et, à supposer qu’ils le puissent, en quoi ces variations peuvent-elles bien avoir un effet sur l’homme ? Et, dans le cas où il y aurait un effet, celui-ci a-t-il un rapport avec le discours tenu par l’astrologie, ou bien ne vient-il que se surimposer aux effets astrologiques sans se confondre avec eux ? Toutes les variations mal connues de coordonnées environnementales sont-elles d’office astrologiques par le seul fait qu’elles sont mal connues ? En quoi un facteur de l’environnement peut-il être considéré comme astrologique ?Il faut que ce facteur varie exactement avec une ou plusieurs coordonnées astrologiques (planètes, signes, aspects); il faut qu’il influence effectivement l’être humain d’une manière observable; il faut que la résultante de cette influence s’insère de façon cohérente dans la théorie et la pratique de l’astrologie, fût-ce pour y apporter du nouveau. L’astrologie est avant tout fondée sur l’observation des effets planétaires. Les signes du zodiaque n’entrent en jeu qu’en tant qu’indicateurs de la position relative de la planète par rapport à un observateur terrestre. Les aspects sont des relations angulaires des planètes entre elles sur une représentation en deux dimensions. Une approche scientifique de l’effet astrologique ne peut donc se fonder que sur des paramètres actuellement connus et analysés dans le cadre de la science, quitte à modifier la dite approche en fonction des avancées dans la connaissance. En ce sens, l’astrologie est naturelle c’est-à-dire fondée sur des lois de la nature reconnues comme telles par ceux qui font profession de les étudier. | |
« L’expression « photon » est une façon commode de représenter le fait qu’il s’est établi une relation dans l’espace et dans le temps entre une source et un détecteur et que cette relation respecte les lois de l’électrodynamique quantique. »
Philippe LECONTE, in Suzel FUZEAU-BRAESCH, (Pour l’astrologie. Réflexions d’une scientifique. Albin Michel, 1996, p.106.)
Quels sont les paramètres naturels qui peuvent vraisemblablement entrer en jeu dans une explicative de l’effet astrologique ?
Les masses des corps célestes, leurs effets gravitationnels, leurs rayonnements lumineux, thermiques ou magnétiques; leurs distances de l’un à l’autre, au Soleil et à la Terre; les particularités de leurs orbites (demi-grands axes, apogées, périgées, déclinaison…); leur vitesse angulaire; la durée de leur cycle; leur position particulière par rapport à la vision locale de l’observateur positionné en un point précis de la surface de la Terre…
Ces données peuvent être analysées en termes de physique et de Mathématique. Pour beaucoup de gens, ce type de travail est pénible et difficile à comprendre. Et les astrologues capables de maîtriser de tels instruments d’analyse pour élaborer une réflexion originale à ce sujet ne sont pas légion.
Aussi les travaux de Jean-Pierre Nicola, poursuivis et affinés pendant des décennies, n’en présentent que plus d’intérêt. Ils suggèrent que certaines des données citées plus haut jouent un rôle plus important que les autres dans le signal astrologique: l’idée centrale est que les effets planétaire résultent principalement de « l’interférence des forces de gravitation avec les rayonnements thermiques, optiques (3) ».
Nous verrons un peu plus loin ce qu’il y a lieu d’entendre par le mot « interférence ». Sachons simplement que, dans ces deux paramètres qui, en physique classique, ne sont pas quantifiés de la même façon (la gravitation, les rayonnements thermiques-optiques), le rayonnement constituerait le vecteur permanent du signal astrologique, et la gravitation agirait comme « une grille d’élimination ou de renforcement (des) sources rayonnantes (4) ».
Voyons le rayonnement : « Les spectres d’énergie des planètes dominent dans l’infrarouge (5) ». Le rayonnement est thermique dans la mesure où « Chaque astre, ne serait-ce qu’en raison de sa distance au Soleil, a une température (6) ». C’est ici qu’intervient le facteur distance, qui entre dans la formule servant à calculer les longueurs d’onde associées aux mouvements planétaires (l m). Comme la température entre en jeu, cette distance est donc la distance moyenne au Soleil, pourvoyeur de chaleur.
Voici pour l’émission du signal. Mais comment peut-il être perçu et intégré par l’homme ?
D’abord, pour qu’un rayonnement thermique influence un récepteur, il faut que le récepteur ait un minimum de facultés communes avec l’émetteur : en l’occurrence, l’homme doit pouvoir recevoir, et émettre le même genre de longueur d’onde thermique. Or, c’est le cas : comme les spectres d’énergie des planètes, le corps humain est émetteur d’infrarouge par la peau (7). Plus précisément, le corps humain se comporte approximativement comme ce que l’on appelle en physique un corps noir, c’est-à-dire qu’à la température moyenne de la peau (30° centigrade, c’est-à-dire 3 000 Kelvin environ), il absorbe intégralement toutes les radiations qu’il reçoit; il ne réfléchit presque rien (8). Nous verrons un peu plus loin ce que l’homme peut bien faire du rayonnement qu’il absorbe.
Mais il faut d’abord se demander si le rayonnement thermique des planètes peut vraiment parvenir jusqu’au corps humain; car, sur son chemin, ce rayonnement traverse des zones thermiques très variées, des obstacles matériels, l’atmosphère, l’humidité, le corps humain lui-même (9).
En fait, il semble bien que ce ne soit pas à strictement parler le rayonnement thermique tout seul qui parvienne jusqu’au corps humain, mais un signal ondulatoire particulier qui, comme nombre de particules et d’ondes cosmiques, n’est pas affecté par la traversée d’obstacles matériels, et qui associerait en un seul signal l’élément rayonnement thermique et l’élément gravitationnel (10). Ce signal ondulatoire n’étant pas identifié en tant que tel, il constitue la direction de recherche centrale dans l’avenir.
Ceci dit, en quoi le rayonnement thermique aurait-il un effet astrologique ? En d’autres termes, qu’est-ce que l’homme peut bien faire de ce rayonnement qu’il reçoit ?
Nous discuterons plus loin des mécanismes possibles de cette interaction, au niveau des atomes et des particules du corps humain. Pour le moment, il faut savoir que les rayonnements thermiques planétaires ont lieu sur une certaine gamme de longueurs d’onde, mesurées en micron (de 0,48 à 66 microns). Or, certaines planètes, sur la longueur d’onde qui est propre à leur rayonnement, émettent avec plus ou moins d’énergie que les autres planètes. On remarque que le planètes qui émettent avec l’intensité la plus forte sont Mars et Vénus. Or, il s’agit là des planètes qui, en astrologie, induisent les plus fortes dépenses métaboliques (activité musculaire, sexuelle, émotionnelle). En astrologie conditionaliste, ces planètes participent du niveau Existence, celui de la confrontation directe au milieu et des décharges passionnelles.
De cette constatation physique – que tout le monde peut faire pour peu qu’il applique les règles de l’observation spectrométrique – il découle que l’intensité de l’énergie radiative émise par les planètes est en relation avec la quantité d’énergie émise par le corps humain. Et comment le corps humain peut-il émettre de l’énergie ? Par les réactions métaboliques qui ont lieu en lui-même : combustion des glucides, rôle essentiel de l’oxygène dans les réactions biochimiques.
On peut donc en déduire qu’il y a une relation entre l’intensité de l’énergie émise par le corps humain et l’intensité de l’énergie émise par les planètes dans leur rayonnement thermique, ceci pour chaque longueur d’onde commune à la fois au corps humain et au rayonnement planétaire, et dans des conditions de température données (pour l’homme, environ 30° pour la température de l’épiderme; pour la planète, température découlant de la distance moyenne au Soleil).
« De là à poser la question (d’une « action » astrale non sur des gènes, mais éventuellement sur leur expression ou sur le temps de cette expression (on a vu les complexités qui y président, tels que des phénomènes biochimiques en cascade), il n’y a pas bien loin. Osons donc ce type de question. »
Suzel FUZEAU-BRAESCH,( Pour l’astrologie. Réflexions d’une scientifique. Albin Michel, 1996, p.94.)
La gravitation constitue la deuxième composante du signal planétaire, composante dont l’interférence avec le rayonnement thermique demande à être éclaircie.
Depuis Einstein au moins, la gravitation ennuie beaucoup les savants : on constate bien que les corps massifs sont attirés entre eux, mais on ne sait pas trop pourquoi. Normalement, pour les autres interactions fondamentales (électromagnétique, nucléaire forte, nucléaire faible), les « forces d’attraction et de répulsion » se manifestent par des particules plus ou moins bien identifiées. Pour la gravitation, on émet l’hypothèse qu’il existe des particules appelées gravitons, mais personne n’en a jamais vus nulle part. Pour cette raison (et pour d’autres), la gravitation fait un peu tache dans la physique contemporaine, et on ne sait pas très bien comment l’intégrer à une représentation scientifique unifiée de l’univers.
D’abord, comment la gravité pourrait-elle interagir avec le rayonnement thermique des planètes ?
La gravitation « n’est pas une force qui se superpose à l’espace-temps passif mais au contraire, une distorsion de l’espace-temps lui-même. Un champ gravitationnel est une « courbure » de l’espace-temps (11). »
Dans les rayonnements optiques, on utilise depuis Einstein (1906) la notion de photon, qui est une particule de lumière. Et, depuis la mécanique quantique, on sait qu’à toute particule est associée une onde dont l’intensité est égale à la probabilité de présence de cette particule (12).
Pour le moment, trois hypothèses – et donc trois directions de recherche – peuvent être avancées pour expliquer l’interaction de la gravitation avec le rayonnement thermique des planètes :
a) La première hypothèse est fondée sur les rapports quantitatifs entre la courbure de l’espace-temps, et le phénomène ondulatoire qui constitue le rayonnement optique ; si leurs valeurs quantitatives présentent entre elles des relations harmoniques, si elles sont « commensurable(s) » (13), les deux phénomènes peuvent se composer, entrer en résonance, s’atténuer ou s’amplifier mutuellement.
b) La deuxième hypothèse met l’accent sur le côté corpusculaire du photon : « Le mouvement d’une particule dans un champ gravitationnel ne dépend que de son ‘environnement’, c’est-à-dire des propriétés de l’espace et du temps… Du point de vue de la théorie d’Einstein, on dit qu’une particule obéit à une équation géodésique; la particule emprunte le chemin le plus court dans l’espace-temps courbe (14) ».
Une géodésique est ainsi la généralisation aux espaces courbes du concept de ligne droite (15). Par conséquent, des perturbations pourraient être apportées au rayonnement en fonction du degré de courbure de la géodésique. De plus, il ne faut pas oublier que c’est l’espace-temps qui est courbé, et pas seulement l’espace. Or, « de fait, la courbure temporelle est beaucoup plus forte que la courbure spatiale à cause de la grande valeur de la vitesse de la lumière, qui est la grandeur reliant l’échelle de l’espace à celle du temps (16) ».
Et si, près de la Terre, « la courbure de l’espace est si faible qu’on ne peut pas la détecter par des mesures statiques, (en revanche) notre course en avant dans le temps est si rapide que, dans des situations dynamiques, la courbure est perceptible (17) ».
L’intérêt de cette approche est que précisément, la Terre étant en mouvement et les planètes aussi, nous sommes bel et bien dans une situation dynamique, et donc que la courbure du temps en est accentuée, pouvant modifier par là même les modalités de propagation et de réception des rayonnements optiques planétaires. De surcroît, ce point de vue couperait court aux arguments selon lesquels une masse immobile (par exemple une Tour de La Défense) aurait sur les Parisiens un effet gravitationnel beaucoup plus fort que Jupiter, en raison de la distance de ce dernier à la Terre (18) ; en effet, non seulement la Tour de La Défense n’émet aucun rayonnement particulier qui soit compatible avec les longueurs d’onde de l’infrarouge humain, mais son immobilité l’exclut d’emblée de toute possibilité de faire varier le champ gravitationnel. Ajoutons enfin que le récepteur a besoin de mémoriser un cycle de variations pour aligner ses propres rythmes sur le signal et que, faute de mouvement, la Tour de La Défense ne peut engendrer aucun rythme mémorisable. Enfin, cet argument « architectural » présuppose que la gravitation qui joue en astrologie possède la même intensité que celle qui joue à l’échelle de la matière observable. Nous allons voir que ce point de vue n’est pas le bon.
c) La troisième hypothèse se fonde en effet sur les différences d’intensité de la gravitation selon les niveaux du réel où elle intervient. En physique classique, « les propriétés ondulatoires des particules ne se font sentir qu’à l’échelle atomique, soit 10-8 centimètres environ, tandis que les effets de la gravitation ne deviennent appréciables qu’à l’échelle stellaire ou cosmique (19) ».
Mais, selon la mécanique quantique, « les fluctuations gravitationnelles ne deviendraient significatives… qu’à des distances de l’ordre de 10-32 centimètre (20) ».
D’après Planck, « l’échelle de la gravitation quantique est de 1,61 x 10-33 centimètre, ce qui est 1021 fois plus petit que le diamètre d’un noyau atomique (21) ».
Or, le physicien Laurent Nottale nous rappelle opportunément qu’à toute échelle de longueur est associée une échelle d’énergie. Plus la longueur est petite, plus l’énergie correspondante est grande; et comme l’énergie est liée à la gravitation (en vertu de E=MC2), à très petite échelle, la gravitation redevient dominante.
Dans sa tentative remarquable de résoudre les problèmes posés par la gravitation en physique, Laurent Nottale nous décrit un espace-temps dont les règles ne seraient pas les mêmes selon l’échelle des dimensions : de l’infiniment petit à l’échelle de l’angström (10-10 m) l’espace-temps (quantique) est fractal.
Dans cette hypothèse, « les échelles de masse et de longueur ne sont plus directement inverses : à l’échelle de longueur de Planck correspond maintenant une énergie infinie. Quelle est alors l’échelle de longueur qui correspond maintenant à l’échelle d’énergie de Planck ? On trouve que c’est une échelle mille milliards de fois plus petite que celle des bosons qui transportent l’interaction faible. Cette échelle est, précisément, celle de la grande unification, découverte en physique des particules. Ce résultat signifie qu’en termes d’énergie l’unification des trois interactions fondamentales (électromagnétique, nucléaire faible et nucléaire forte) se fait, dans le nouveau cadre, à l’énergie de Planck. Comme c’est précisément celle où la gravitation devient du même ordre que les autres forces, l’unification des quatre interactions ne peut être que simultanée (22) ».
Autrement dit, l’échelle où la gravitation exerce une influence réelle est extrêmement petite, et toute hypothèse cherchant à présenter un modèle de ses effets doit tenir compte du comportement de la matière à cette échelle-là. Du même coup, gravitation et rayonnement sont automatiquement couplés, puisqu’il participent à cette unification des quatre interactions fondamentales.
Ce sont donc là les hypothèses sur lesquelles il convient de travailler, et qui tendent à suggérer comment gravitation et rayonnement thermique des planètes peuvent interférer.
Supposons que le signal gravitation/rayonnement parvienne jusqu’au corps humain à des dimensions quantiques. Quel effet peut-il produire sur les atomes dont est composé le corps humain ?
Et d’abord, de quels atomes est composé le corps humain ? Au niveau le plus fin, les molécules qui constituent la matière vivante, les cellules, les neurones, les hormones, etc. associent un nombre assez restreint d’atomes : hydrogène, carbone, oxygène, azote, phosphore..
Omniprésent dans l’organisme, y compris sous forme d’eau, l’atome d’hydrogène est le plus simple de tous : un seul proton (électropositif) en guise de noyau, autour duquel tourne un seul électron (électronégatif). Les liaisons que forme l’atome d’hydrogène avec d’autres atomes sont, relativement, assez fragiles et donc faciles à rompre. C’est cette fragilité qui permet la plupart des processus vivants, à toutes les échelles ; en effet l’eau contenue dans l’organisme ne peut jouer son rôle que si, à chaque instant, elle peut interagir avec son environnement par des liaisons hydrogène qui se font et se défont presque à volonté. Par exemple, la molécule d’ADN, constituée d’une double hélice, ne pourrait pas se répliquer si les deux brins qui la constituent ne se détachaient pas l’un de l’autre ; or, ce sont précisément des liaisons hydrogène qui relient entre elles les bases de l’ADN.
Il semble que le signal astrologique pourrait agir de manière privilégiée sur la stabilité des liaisons hydrogène. En effet, la position de l’orbite (ou orbitale) de l’électron autour du proton de l’atome d’hydrogène peut varier selon la quantité d’énergie reçue à leur niveau. Ainsi, pour cet atome d’hydrogène, il existe un niveau d’énergie minimal (« fondamental ») ; si l’atome est « excité » (c’est-à-dire si l’électron s’en va tourner à plus grande distance du proton), son énergie est supérieure. Si l’atome est encore plus excité, l’électron e- se sépare carrément du proton H+, qui est libre. On dit alors que l’atome est ionisé.
Il est clair que les niveaux d’excitation, et, à plus forte raison, l’ionisation d’un atome d’hydrogène, ont des conséquences significatives, à son niveau, sur les liaisons qu’il peut constituer, ou qu’il va constituer avec d’autres atomes.
Or, l’atome d’hydrogène peut être excité ou ionisé par des énergies quantiques. Et, après avoir été excité, l’atome peut revenir à son état fondamental par transitions directes ou successives qui s’accompagnent d’une émission de photons (donc d’une restitution d’énergie) (23).
Si cette excitation de l’atome est liée à l’apport d’énergie quantique, de quelle énergie parle-t-on au juste ? Nous ne savons pas s’il existe réellement les gravitons prévus par la théorie, et nous serions donc bien en peine de décrire leurs propriétés et les modes de leurs interactions. Ce sujet s’impose donc comme une voie de recherche.
Toutefois, à ne considérer que la seule courbure de l’espace-temps, le seul fait qu’elle existe entraîne des conséquences énergétiques : « La courbure agit sur la distribution spatiale des fluctuations du champ quantique et, tout comme l’accélération, induit une énergie de vide non nulle. Comme la courbure peut varier d’un endroit à l’autre, l’énergie du vide peut également varier, positive à certains endroits, elle est négative dans d’autres. Dans toute théorie cohérente, l’énergie doit être conservée. Admettons pour l’instant qu’une augmentation de la courbure entraîne une augmentation de l’énergie quantique du vide. Cette augmentation doit provenir de quelque part et, ainsi, l’existence même des fluctuations du champ quantique implique qu’il faut dépenser de l’énergie pour courber l’espace-temps. Il en résulte que l’espace-temps résiste à la courbure, tout comme dans la théorie d’Einstein (24) ».
Ainsi, sous l’effet de la courbure, il y aurait augmentation de l’énergie du vide quantique, et cette énergie pourrait contribuer à faire passer l’atome de l’état « fondamental » à l’état « excité » ; il en résulte que lorsque la courbure diminue ou disparaît, l’atome peut revenir de l’état excité à l’état fondamental, en émettant un photon.
Il est toujours assez inquiétant, pour un profane, de s’entendre dire que le vide contient de l’énergie. Si le vide est vraiment vide, alors il n’y a rien, et surtout pas de l’énergie !
Ce n’est pourtant pas ce que montre l’expérience. Déjà, en 1940, le physicien allemand H.B.G. Casimir, des laboratoires de recherche de la société Philips aux Pays-Bas, avait prédit que l’on pourrait extraire de l’énergie du vide quantique. Comment ? On place en position parallèle deux feuilles de métal parfaitement plates, non chargées mais conductrices, parfaitement propres, très proches l’une de l’autre, ceci dans le vide. Si l’on impose une forte tension électrique entre ces deux plaques conductrices, on donne naissance à des électrons dans l’espace qui les sépare. Cet « effet Casirnir » est observé de manière expérimentale depuis 1994. Il montre donc que, sous l’effet d’une tension énergétique, le vide quantique fluctue jusqu’à engendrer des particules. Or, la courbure de l’espace-temps augmente l’énergie du vide quantique (25).
Tout ceci tend à suggérer que les courbures gravitationnelles de l’espace-temps sont en mesure de faire varier le niveau d’énergie des atomes, et tout particulièrement de l’atome d’hydrogène, constituant essentiel du corps humain, par exemple en modifiant l’équilibre énergétique des quarks, constituants du proton (noyau de l’atome d’hydrogène).
Pour sortir de ce monde vertigineusement minuscule, y a-t-il des indices qui, a notre échelle d’observation, tendraient à démontrer que les variations de gravité ont une influence sur les tissus vivants ?
Rien de mieux pour cela que de comparer les effets des gravités atténuées (on parle alors de microgravité) et ceux des gravités renforcées (on peut parler d’hyperpesanteur ou d’hypergravité). Comment fait-on pour engendrer de telles conditions d’expérience ? Pour examiner les effets de la microgravité, on envoie les tissus vivants dans l’espace à bord d’un vaisseau spatial (les analyses sont alors réalisées par les cosmonautes) ; et, pour l’hyperpesanteur, on centrifuge plus ou moins intensément l’objet de l’expérience.
Dans certains tissus végétaux, on a remarqué que des corpuscules contenant des grains d’amidon, les amyloplastes, se déplacent à l’intérieur de la cellule en fonction de la position de la racine par rapport au vecteur de la gravité ; on attribue ces effets à des mouvements d’ions calcium, c’est-à-dire d’atomes non neutres électriquement, et donc susceptibles de se comporter différemment selon l’énergie du champ où ils se trouvent. Les cotylédons de soja répondent à la gravité en redistribuant rapidement leur ARN. Mais il ne s’agit là que d’une réponse, et non d’un mécanisme.
Pour passer aux animaux, chez les amphibiens, la division de l’embryon en feuillets embryonnaires (ectoderme, mésoderme, endoderme) se fait sous l’influence de facteurs de croissance, et l’on estime que ces processus – notamment l’introduction du mésoderme – pourraient être influencés par la pesanteur.
Dans des expériences de microgravité, on a observé une inhibition quasi totale de la prolifération de lymphocytes humains pourtant stimulés par une substance propre à favoriser leur division, et l’on en a conclu que c’est à l’échelle intracellulaire que devait agir la gravité : il y a eu inhibition d’une substance (un ester de phorbol, en l’occurrence), dont le rôle est d’activer la protéine kinase C, une enzyme intracellulaire.
Dans les mêmes conditions, l’inhibition touche deux proto-oncogènes (c-fos et c-jun) (gènes de différenciatin cellulaire impliqués dans la genèse des cancers), même après stimulation des cellules.
En revanche, lors d’expériences de centrifugation (modérées), l’expression du proto-oncogène c-myc a été augmentée.
En résumé, et si peu nombreuses que soient les expériences, elles révèlent que, lorsqu’il s’agit de cellules humaines – et, ce qui est encore plus intéressant, de gènes humains – la microgravité a plutôt un effet inhibiteur, l’hypergravité un effet stimulant. Si nous mettons en relation ces observations avec la courbure de l’espace-temps, il pourrait y avoir corrélation entre les états fondamentaux de l’atome et la faiblesse de l’expression génétique, et d’autre part entre les états excités de l’atome et l’intensité élevée de l’expression génétique (26).
Les fortes gravités pourraient donc induire une expression importante du génome, ce qui signifie une fabrication intense de protéines (fonctions signalisatrices, constructrices et réparatrices des tissus) et donc de substances complexes (hormones, neurotransmetteurs, etc.). Les faibles gravités seraient en relation avec une expression » fondamentale » (= non stimulée) du génome, et donc une économie de processus biologiques, aboutissant à des organismes peu pourvus de réserves énergétiques, et donc davantage en équilibre précaire avec leur milieu. Pour cette raison, ces organismes se trouvent dans une situation qui favorise les mutations génétiques adaptatives. En effet, le confort physique dont bénéficient certaines espèces vivantes – dont l’espèce humaine – tend à limiter ou à supprimer leurs processus évolutifs (27).
Pour nous en tenir à l’atome d’hydrogène, dont les liaisons labiles sont à la base d’une quantité extraordinaire de processus biologiques, redisons que les liaisons hydrogène sont innombrables dans l’ADN enroulé sur lui-même, aussi bien sous forme d’euchromatine (sections de l’ADN en spires relâchées, ce qui permet l’expression génétique de ce segment de la séquence) que d’hétérochromatine (spires repliées ou condensées, qui caractérise les segments non actifs.). Dans tous les cas, la modification des niveaux d’énergie des atomes d’hydrogène ne peut ne peut manquer d’avoir des conséquences remarquables sur l’expression génique.
On peut se livrer à la même observation à propos des sucres (réserves d’énergie chimique à l’usage du vivant) : il ne faut pas oublier que c’est un type de sucre, le ribose, qui a donné leur nom à l’ARN et à l’ADN ; et l’atome d’hydrogène entre aussi dans la composition des lipides, dont l’une des nombreuses fonctions biologiques est de participer à l’architecture des membranes cellulaires: que l’atome d’hydrogène y soit excité, et la perméabilité des membranes, c’est-à-dire l’une des conditions du métabolisme, ne peut manquer d’en être modifiée.
Nous devons aller jusqu’au bout de cette hypothèse. Si les fortes gravitations ont pour effet d’exciter l’atome d’hydrogène jusqu’à l’ionisation (c’est-à-dire que l’atome d’hydrogène perd l’électron qui était jusque là en orbite autour de lui), alors le proton restant devient disponible pour une nouvelle liaison en présentant désormais un excédent électropositif, puisque l’électron (électronégatif) n’est plus là pour compenser cet excédent. Il est remarquable que cette situation corresponde à la définition d’un acide. Depuis Bronsted (1923), un acide est une substance qui, en solution aqueuse, fournit, lors de son équilibre de dissociation, des protons H+. A l’inverse, une base est une substance qui, dans les mêmes conditions, fournit des ions OH-. Tous les acides possèdent donc en commun un élément : l’hydrogène (28).
Il se pourrait donc que, dans un organisme vivant, les fortes gravitations aient pour conséquence :
dans de l’eau qui transporte les ions solvatés (c’est-à-dire hydratés), d’abaisser le PH (c’est-à-dire d’acidifier), entraînant imédiatement une cascade de réactions biologiques tendant à neutraliser cette acidité (homéostasie),
dans les molécules complexes (ex.: acides aminés, dits amphipolaires car ils contiennent à la fois une fonction acide -COOH et une fonction basique amine-NH2), d’active la réactivité du pôle acide, et donc, par exemple d’activer l’expression du génome sous forme de protéines. Il faut préciser en effet que, dans les acides aminés, c’est la fonction acide qui domine. or, les liaisons peptidiques, bases du vivant, ont lieu lorsque la fonction acide d’un acide aminé réagit avec l’amine d’un autre acide aminé.
Si les fonctions acides deviennent plus réactifs, les tissus se construisent plus facilement. De plus, en milieu aqueux, les fortifications du pH jouent un rôle considérable dans le comportement des acides aminés, ainsi que des enzymes, outils principaux des réactions biochimiques. Or, l’ATP (adénosine triphosphate), qui est un acide fort – et donc un réservoir d’énergie – est le moteur de la réplication et de la transcription de l’ADN. Il y a donc des présomptions non négligeables pour qu’il existe un lien direct entre les fortes gravités et l’activation du génome.
Procédons à la contre-épreuve en évoquant les histones : ce sont des protéines fortement basiques autour desquelles s’enroulent les spirales de l’ADN (un peu comme un fil autour de bobines), dans la chromatine : les gènes (segments d’ADN) ne peuvent être transcrits que si les spirales d’ADN défont leur enroulement et donc se détachent des » bobines » d’histones. Il est donc clair que les substances basiques (ici les histones) ont pour effet d’inhiber la transcription des gènes, et il serait intéressant de voir s’il y a un rapport entre les gravités perçues par l’organisme et la puissance inhibitrice des histones (29).
Depuis Mesmer (1734-1815), le magnétisme est accommodé à toutes les sauces pour expliquer … l’inexpliqué. Les astrologues ne sont pas en reste. D’où vient cette séduction du magnétisme ? Tout simplement du fait qu’il constitue une synthèse consensuelle des aspirations des scientifiques et des occultistes; du côté des savants, l’existence du magnétisme est établie: on sait le mesurer et en évaluer un grand nombre d’effets; du côté des occultistes, le magnétise est la « concrétisation » de l’un de leurs fantasmes fondamentaux: l’énergie invisible et universelle qui agit sur l’animé comme sur l’inanimé.
Mais, si le magnétisme existe bel et bien, cela suffit-il à en faire un élément d’interaction astrologique ? Voyons les données.
« On appelle champ magnétique toute région de l’espace où une petite aiguille aimantée est soumise à un système de forces magnétiques. Il est caractérisé en tout point par un vecteur induction magnétique B. L’existence d’un champ magnétique est liée au mouvement de charges électriques (30). »
Les études scientifiques sur l’influence des champs magnétiques sur le comportement du vivant sont nombreuses et variées, même si le protocole d’expérience n’est pas toujours irréprochable, et l’échantillonnage de cas observés quantitativement limité.
En voici un résumé extrêmement rapide. En présence d’un champ magnétique :
« le sang se coagule moins vite, les propriétés défensives des leucocytes s’accentuent, la sédimentation globulaire se ralentit, la perméabilité des cellules change, l’intensité de la respiration baisse, l’activité du système nerveux est limitée, et les tumeurs malignes de faibles dimensions régressent chez les animaux (31). »
Il existe un champ magnétique propre à la planète Terre. De nombreuses observations semblent montrer que beaucoup d’animaux, et jusqu’à l’homme lui-même, possèdent, en des endroits variés de leur corps, des cristaux de magnétite, qui leur permettraient de s’orienter dans leurs déplacement en fonction de ce champ magnétique terrestre :
Tableau (très simplifié) des localisations anatomiques des cristaux de magnétite chez diverses espèces vivantes, d’après Françoise Harrois-Monin, Des animaux qui ne perdent pas le Nord, in Science et Vie, date non déterminée :
Animaux | Localisation anatomique | utilisation supposée |
Chiton | Radule | orientation (?) |
Bactérie aquatique | En chaîne droite dans l’axe de la bactérie | Pour se diriger vers les fondsboueux |
Abeille | Partie avant de l’abdomen | Mise à l’heure de leur horloge interne |
Pigeon | A la base du cerveau, sous le crâne | Orientation par temps couvert. Retour au pigeonnier |
Dauphin | Entre le crâne et la dure-mère | Orientation |
Papillon monarque | Tête et thorax | Migration |
Michel Gauquelin voit dans les perturbations du magnétisme terrestre un facteur favorable à » l’hérédité planétaire » : accentuation des similitudes héréditaires quand l’enfant vient au monde un jour magnétiquement perturbé (orages magnétiques solaires) (45).
Cette affirmation nous montre la complexité du magnétisme terrestre: il peut être modifié par des perturbations magnétiques venant d’ailleurs, à commencer par le Soleil :
a) le Dr Hosemann (Obttingen) suggère que la rotation du Soleil sur lui-même (période de 27 jours, sensiblement la durée du mois lunaire) peut influer sur le magnétisme terrestre (46).
Outre que le Soleil envoie continuellement vers la Terre un courant de particules chargées (« le vent solaire »), qui déforme le champ magnétique terrestre (magnétosphère), le Soleil connaît des cycles de forte activité à peu près tous les 11 ans, qui viennent ajouter d’autres particules chargées au vent solaire « habituel ». On a remarqué que cette forte activité, corrélée avec la naissance des centres actifs des taches solaires, pourrait avoir un rapport avec les « marées planétaires », c’est-à-dire avec les positions des différentes planètes, y compris la Terre, autour du Soleil (déplacement du barycentre du système solaire) (47).
Lorsque le Soleil entre dans une de ces périodes de suractivité, de très nombreuses recherches ont cru déceler une vaste gamme d’effets, généralement assez négatifs du point de vue humain : augmentation du nombre d’infarctus et de pathologies cardio-vasculaires, baisse de la coagulation sanguine, augmentation du nombre d’hémorragies pulmonaires, baisse du nombre des leucocytes (globules blancs), mais hausse du nombre de lymphocytes (variété de globules blancs), élévation de l’indice de floculation de l’albumine du sérum sanguin (l’albumine se condense en flocons après avoir perdu toutes les couches d’ions périphériques des molécules, ce qui leur ôte toute valeur biologique), baisse de la respiration et de l’activité nerveuse, augmentation du nombre de suicides, d’accidents du travail et de la circulation ; augmentation des crises d’agitation des psychopathes, des conflits armés et des épidémies de toutes sortes (48).
La Lune elle-même provoque de petites modulations dans l’intensité du champ magnétique terrestre ; on peut l’apprécier au rythme des variations de la consommation d’oxygène de nombreux végétaux et animaux. Il est clair que les perturbations apportées par le Soleil et la Lune au champ magnétique terrestre peuvent se combiner selon les positions respectives de ces deux corps célestes entre eux et par rapport à la Terre, selon une logique qui rappellerait celle des marées océaniques. Quant à la définition exacte de ces rayonnements solaires et lunaires, et à leurs multiples interactions avec les rayonnements connus, aucune hypothèse sérieuse n’a été avancée (49).
Le magnétisme est-il intégrable à l’hypothèse astrologique ? Certes, il s’agit là « d’influences » dont certaines sont « célestes », en provenance d’ »astres » de notre système scolaire. Mais cela ne va guère plus loin. En effet, fonder les observations astrologiques sur les variations de magnétisme présente de nombreuses difficultés :
Les variations dans l’année et dans la journée de l’arc diurne et de l’arc nocturne du Soleil induisent à l’évidence des variations biologiques et comportementales chez un très grand nombre d’espèces vivantes. Il semble bien que ce rythme solaire soit plus ou moins mémorisé dans ce que l’on appelle des horloges biologiques. Etendues à la Lune et aux planètes de notre système solaire, ces variations de durée de présence/absence au-dessus de l’horizon sont à la base des types zodiacaux. Le caractère saisonnier et circannuel de la succession des signes du zodiaque est en effet une constatation première. Existe-t-il des observations mettant en évidence les effets de l’éclairement solaire sur les organismes vivants ? Observations que l’on pourrait, de quelque manière, extrapoler vers l’ensemble des planètes du système solaire ? 1) Les effets de la lumière solaire sur les êtres vivantsChez les vertébrés supérieurs, dotés d’un organe de la vue bien différencié et d’une rétine, l’information sur la présence ou l’absence de la lumière emprunte des voies nerveuses multiples, qui ont pour effet d’activer ou de désactiver certains centres nerveux : Première voie : rétine – tubercule quadrijumeau antérieur – centre ciliospinal de la moelle épinière – ganglion sympathique cervical supérieur – activation de fibres adrénergiques qui accompagnent des vaisseaux sanguins vers l’épiphyse (= glande pinéale), où est activée une enzyme, la N-acétyltransférase. La lumière a ici une action inhibitrice sur le ganglion cervical supérieur, donc sur l’activité de l’épiphyse. Seconde voie: rétine – noyau supra-chiasmatique de l’hypothalamus antérieur (un des noyaux-clés de l’horloge interne qui règle les rythmes circadiens) – formation réticulée du mésencéphale – centre ciliospinal. Nous verrons sous peu ce qui, dans ces centres nerveux, est activé par la lumière, et dans quel sens. Toujours est-il que, chez les oiseaux et les mammifères, la lumière joue un rôle direct dans la reprise hivernale de l’activité sexuelle: la photogonadostimulation est une action réflexe à point de départ rétinien, et dont le centre de contrôle se situe au niveau de l’hypothalamus antérieur. Seule la phase de développement des gonades est régulée ; dès que l’activité des glandes génitales est maximale, leur fonctionnement n’est plus photorégulé : on dit alors que les glandes génitales entrent en phase photoréfractaire : il y a une période en-dehors de laquelle l’influence de la lumière n’a aucun effet (51). Pour notre sujet, l’intérêt semble ici de remarquer que les variations lumineuses modifient l’activité d’un programme génétique qui existe de toute manière indépendamment de la lumière : la lumière est prise comme synchroniseur de processus internes, mais certes pas comme cause absolue de ces processus. Si bien que, nous le verrons, lorsque la lumière ne fait pas l’affaire (variations insuffisantes, par exemple), ce sont d’autres phénomènes naturels qui sont pris comme synchroniseurs par les mêmes horloges biologiques. Il convient d’en déduire que c’est la sensibilité à la photopériode qui est programmée dans le génome, mais qu’elle pourrait tout aussi bien ne pas l’être. Un bon indice de cette prééminence du génome dans le choix des synchroniseurs est le caractère héréditaire du comportement des plantes vis-à-vis de la photopériode (52). Chez l’homme, les effets de la sensibilité à la photopériode solaire ont été remarqués en pathologie : lorsque l’arc diurne du Soleil est le plus court, en hiver, un certain nombre de sujets présentent des symptômes de « dépression hivernale » : sommeil difficile, somnolence de jour, appétence pour les aliments au goût sucré, tristesse, irritabilité, déficit de la sociabilité, baisse du désir sexuel, idées de suicide. L’exposition volontaire à une lumière intense sous contrôle médical, ou photothérapie, améliore les symptômes dépressifs dans une majorité de cas : l’efficacité du sommeil, ainsi que la longueur des phases de sommeil profond sont augmentées ; sur le plan hormonal, on observe alors une augmentation du taux de la noradrénaline plasmatique, qui se manifeste par une amélioration générale de l’humeur du sujet (53). 2) Les horloges biologiquesLorsque le génome décide de se saisir d’un facteur de l’environnement, par exemple la lumière, pour en faire un synchroniseur de certains processus biologiques, il peut choisir d’affecter un ou plusieurs organes au repérage des variations du signal et à la transmission des ordres qui vont déclencher les dits processus. L’usage d’un synchroniseur externe à l’organisme est nécessaire pour que l’activité biologique de l’individu soit modulée en fonction des ressources du milieu naturel : il y a un meilleur moment (du jour, de l’année) pour chasser, pour mettre les petits au monde, pour constituer les réserves alimentaires, pour se reposer, etc. Pour la rythmicité remarquable de la fonction de reproduction chez les animaux, elle peut être considérée comme « le produit d’une internalisation du temps astronomique », qui s’est effectuée au cours de l’évolution, danse patrimoine génétique des espèces. Toutefois, les rythmes mémorisés dans le génome le sont avec une marge d’erreur plus ou moins grande; le cycle endogène des animaux ne comporte que 320 à 340 jours au lieu de 365 1/4 ; d’où la nécessité de procéder régulièrement à un recalage des horloges internes grâce à un synchroniseur extérieur (54). La manière dont se fait le repérage des modulations du synchroniseur n’est pas sans intérêt pour l’astrologie : chez les plantes, pour le passage de l’état végétatif à l’état reproducteur, l’important n’est pas la valeur absolue de la durée du jour (ou de la nuit), mais le moment où interviennent les transitions nuit-jour et jour-nuit ; à ces moments-là entreraient probablement en action des mécanismes-enzymatiques qui interféreraient avec la rythmicité liée au métabolisme de la fixation du gaz carbonique dans la photosynthèse (55). Cette remarque a la vertu de mettre sur la voie de la valorisation des « angles du ciel » en astrologie, en l’occurrence l’axe Ascendant-Descendant : la valorisation des effets d’un signal survenant à l’interface arc diurne-arc nocture serait liée à une activation enzymatique et métabolique particulière ayant pour effet de faire basculer le sens d’activité d’un ou plusieurs « processus opposants » (Jean-Didier Vincent) sensibles au jour et à la nuit. Nous verrons plus loin qu’une hypothèse analogue a été proposée au sujet de la naissance de l’individu, mettant sur la voie de l’explication du fait bien étrange selon lequel un thème astrologique de naissance « marque » l’individu pour la vie entière. D’où part l’ordre de prendre en considération un synchroniseur externe ? Du génome. Et plus précisément, des gènes, au niveau de la décision de la transcription bien plutôt qu’au niveau des produits de la transcription (synthèse protéique) (56). Nous voici renvoyés au même type d’effets que ceux envisagés plus haut à propos du signal gravitation/ rayonnement. Nous sommes donc sur le chemin d’une explication unitaire de l’ensemble des processus astrologiques (y compris des transits, considérés comme des réactivations par phases partielles de recalage), l’unité n’étant pas celle des signaux physiques extérieurs (la gravitation n’est en soi ni rythme, ni lumière), mais étant donnée par la réponse de l’organisme vivant. Chez la drosophile, le rythme d’éclosion est sous la dépendance du gène « période » ou per, dont la molécule d’ARN messager produite est copiée en une protéine appelée PER ; or, le maximum d’ARN messager et de protéines PER correspond au moment de l’éclosion. Par boucle de régulation négative (rétrocontrôle), la protéine PER inhibe la production d’ARN quelques heures plus tard, ce qui correspond à la fin de la période d’éclosion. De même, chez le champignon Neurospora Crassa, la production rythmique de spores asexués (les conidies) est sous l’influence du gène « fréquence » ou frq. Ce gène code pour la protéine FRQ par l’intermédiaire d’un ARN messager ; puis, comme chez la drosophile, la protéine inhibe la production d’ARN un peu plus tard (rétrocontrôle). Cette inhibition rétroactive est rendue possible grâce à une autre protéine ; chez la drosophile, il s’agit de la protéine TIM, qui favorise l’entrée de la protéine PER dans le noyau cellulaire, ce qui est la condition pour qu’elle puisse inhiber le gène per (57). Il ne faut pas s’étonner, dans ces conditions, que l’on ait pu corréler certains rythmes biologiques avec la quantité d’ARN produite. Chez l’algue Acetabularia, plus la quantité d’ARN produite est élevée, plus grande est l’amplitude du rythme circadien ; la rythmicité disparaît lorsque l’ARN disparaît. (58). Quels sont les organes auxquels sont déférées les fonctions d’horloges biologiques ? Aujourd’hui, on a tendance à croire à une multiplicité d’horloges ayant leur siège dans chaque cellule de l’organisme (59) et fonctionnant au sein d’un système très décentralisé mais hiérarchisé (60). Ceci dit, quelques organes particuliers jouent un rôle d’horloge biologique plus ou moins bien attesté :
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On constate que l’axe réputé le plus important en astrologie (AS-DS) met en valeur l’inversion du rapport de sécrétion de deux hormones, la sérotonine et la mélatonine, alors que l’axe MC-FC met en valeur surtout les concentrations maximales et minimales de l’une et de l’autre; en d’autres termes, et en liaison avec ce qui a été dit plus haut, l’axe AS-DS met en valeur des changements radicaux dans l’expression du génome (activation/désactivation de la N-acétyltransférase), alors que l’axe MC-FC correspond aux conséquences extrêmes de ces changements dans les rapports de concentration hormonales : le génome pourrait très bien n’être plus photorégulé à ces moments du nycthémère, puisque les signaux essentiels ont eu lieu à l’interface arc diurne-arc nocturne.Quant aux variations circannuelles, elles se déduisent aisément de ce qui précède.Si nous prenons un cercle dont le périmètre correspond à 24 heures, la variation rythmique de domination d’une hormone sur l’autre peut être aisément suggérée : | ||||
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Les effets de la sérotonine et de la mélatonine étant différents sur nombre de récepteurs, la variation de la durée de l’information hormonale sur ces récepteurs peut induire des comportements différents. Bien entendu, le rapport sérotonine/mélatonine ne varie qu’en fonction de la photopériode solaire. Pour les périodes des autres planètes, les processus pourraient être comparables, mais alors ils mettraient en jeu d’autres rapports hormonaux susceptibles d’engendrer des réponses métaboliques en rapport avec la longueur d’onde radiative perçue. L’extrapolation du rythme circadien de la mélatonine à un rythme circannuel est observé dans la nature : chez les Mammifères, la mélatonine joue un rôle synchrononisateur de l’activité sexuelle. En automne, la glande pinéale sécrète davantage de mélatonine (voir schéma ci-dessus), qui a une fonction antigonadotrope (ainsi, peut-être, que l’arginine et la vasotocine). C’est au printemps que les glandes sont réactivées (baisse de sécrétion de la mélatonine). Toutefois, nous ne devons pas perdre de vue que la photopériode est un signal conditionnel et non pas absolu. Voici un exemple : les animaux possédant les glandes pinéales les plus développées (pinnipèdes, cervidés, manchots) vivent sous des latitudes élevées (fortes variations de la photopériode), alors que ceux où elles sont peu développées (édentés, pangolins), voire totalement absentes (crocodiliens) vivent sous des latitudes basses (0°-10°) (faibles variations de la photopériode) ; ceci est un indice du lien joué par la glande pinéale entre photopériode et activité reproductrice. Mais, d’un autre côté, de nombreux mammifères de la zone équatoriale (très faibles variations de la photopériode) ont une glande pinéale bien développée et bien active, mais… en liaison avec d’autres facteurs de l’environnement : température, humidité, régime des pluies, nourriture, odeurs … Chez les reptiles, il existe des relations étroites entre le fonctionnement de la glande pinéale et les variations thermiques externes, probablement parce que le génome les « considère » comme des signaux plus fiables que la photopériode (68). De même, la sérotonine a une influence circannuelle : sécrétée en moins grande quantité en octobre-novembre (voir schéma été-hiver), elle incite alors à une consommation de glucides plus élevée, ce qui permet de constituer des réserves de lipides pour l’hiver. A l’inverse, la dopamine, sécrétée en plus grande quantité en février-mars, a une action lipolytique, engendrant un amaigrissement relatif l’été (69). Les dépressions des saisons à jours courts, les troubles du sommeil, les troubles du fonctionnement corticosurrénalien, tous justiciables d’un traitement par photothérapie, ont été mis en rapport avec la désynchronisation des rythmes de la mélatonine par rapport à l’environnement extérieur (70). Ici, les directions de recherche sont celles de la science des rythmes biologiques : Comment l’animal perçoit-il et analyse-t-il les variations annuelles de l’information photopériodique ou thermopériodique ? Les rythmes circadiens sont-ils l’unité fonctionnelle du cycle annuel ? Quelles structures gèrent les couplages entre les informations appartenant au programme interne et celles en provenance de l’environnement ? Comment s’effectue la transformation en une réponse complexe (71). | |
Beaucoup des phénomènes cités ci-dessus concernent les organismes vivants très élémentaires, des végétaux ou des animaux. Mais l’objet d’études principal de l’astrologie est l’être humain. Le raffinement biologique particulier que l’on reconnaît à ce dernier ne modifie-t-il pas les manifestations des processus naturels qui semblent être à la base de l’effet astrologique ? Il semble que oui, dans la mesure où les facteurs sociaux et psychologiques conditionnent l’expression de ces processus jusqu’à les rendre parfois méconnaissables. Il suffit de rappeler à quel degré de complication rituelle et symbolique l’homme a porté les conditions de satisfaction de ses besoins élémentaires les plus criants: prise alimentaire, fonction sexuelle, types de repos sont devenus, chez l’homme, de véritables parcours d’obstacles symboliques pour que le sujet puisse s’y livrer dans des conditions jugées acceptables par la société : lois, règles, traditions, convenances, décences, qu’en dira-t-on, regard de l’Autre en un mot, éloignent la satisfaction brute parfois jusqu’à des distances vertigineuses. Ce génie incroyable qu’a l’homme pour se compliquer la vie est la contrepartie des mêmes facultés qui lui assurent une maîtrise inégalable sur son milieu. Aussi convient-il de s’en accommoder. Posons-nous simplement la question de savoir quelles étapes biologiques s’interposent entre la modulation de l’expression du génome et le comportement humain. Selon l’astrologie, le moment de la naissance est décisif pour l’établissement d’une empreinte astrologique de l’être humain. Or, justement, on ne sait pas trop pourquoi, au bout de neuf mois, l’accouchement se déclenche à un moment plutôt qu’à un autre. L’utérus de la femme est entouré d’un muscle – le myomètre – composé de cellules – dites myométriales – qui peuvent se contracter individuellement. La contraction globale de l’utérus est la résultante de la contraction synchronisée de toutes ces cellules; par conduction intercellulaire, chaque cellule du myomètre informe ses voisines de sa propre contraction, mais elle passe ensuite par une période réfractaire où elle ne pourra pas se contracter. Tout le problème est de savoir quelles substances chimiques facilitent la conduction intercellulaire et modulent la durée de la période réfractaire. Lorsque les contractions s’accélèrent, « le système mère-enfant ressemble à ce moment-là à un pendule qui oscille de plus en plus vite. Mais cette régularité n’est pas aussi parfaite que le pendule. Cela peut cacher, pour le physicien, un phénomène « chaotique » (72) ». Or, dans les phénomènes chaotiques, des facteurs extrêmement faibles ou aléatoires peuvent modifier l’évolution du système observé. Les facteurs astrologiques peuvent influer ainsi sur la moment de la naissance, eu égard le niveau très fin où ils semblent affecter le système. En quoi la naissance peut-elle « marquer pour la vie » le sujet, au point que l’on puisse faire figurer les particularités de cette empreinte dans un thème astrologique ? L’embryon et le foetus sont dans des conditions défavorables pour jouer le rôle de corps noir (recevant donc les rayonnements thermiques/optiques des planètes). La fécondation, la division de l’oeuf, la segmentation, la gastrulation et le développement foetal sont des processus intra-utérins, et sont essentiellement déterminés par l’expression spontanée et peu modulée du génome hérité des parents. Surtout, les organes, encore incomplètement formés et non autonomes vis-à-vis de la mère, ne sont pas à même de fonctionner selon le même métabolisme de ce qui sera plus tard l’enfant. L’activité métabolique du foetus entraîne des températures internes différentes selon les organes, mais sans doute plus ou moins en dysharmonie avec la restitution fidèle de l’énergie planétaire pour les longueurs d’onde correspondantes. Les longueurs d’onde de l’énergie radiative propres aux organes de l’être humain sont probablement déterminées par les fonctions de ces organes, elles-mêmes mémorisées dans le génome. Certains organes consomment plus d’énergie que d’autres, la longueur d’onde qu’ils produisent a tendance à se rapprocher des longueurs d’onde planétaire ayant la plus forte part dans la répartition de l’énergie globale. La spécialisation des cellules du corps humain, qui décide entre autres de leur niveau d’expression métabolique, se joue lors de la vie intra-utérine (segmentation et gastrulation). Chaque type de cellules possède alors un métabolisme qui lui est propre, donc participe à l’émission radiative sur une longueur d’onde qui lui est spécifique. Au moment de la naissance, chaque type de cellules, désormais en mesure de répondre directement à l’influence radiative de l’énergie planétaire, ajuste son activité métabolique (et donc sa contribution à l’émission infrarouge) sur l’énergie radiative fournie par la longueur d’onde planétaire la plus proche de sa propre émission radiative. Cette polarisation n’est pas sans rappeler les règles qui régissent les niveaux d’énergie de l’atome, et les fréquences correspondant aux raies spectrales spécifiques, comme si, pour le corps humain comme pour les planètes et l’atome, il n’était pas possible de stabiliser l’activité à n’importe quel état excité, mais au contraire à un nombre limité d’états excités possibles. La naissance jouerait donc le rôle de déclencheur de cet alignement des activités métaboliques sur les énergies radiatives planétaires, ce qui entraîne d’importants bouleversements cellulaires, hormonaux et neuronaux. Cet alignement, loin d’être instantané (après un pic de suractivité à la naissance), se construit progressivement lors des fonctionnements et des apprentissages, d’où l’importance des variations cycliques des signaux de l’énergie planétaire. Ce qui entre progressivement dans la mémoire du génome codant, c’est une grille des longueurs d’onde et des intensités énergétiques sur lesquelles sont restituées les énergies planétaires reçues. Génétiquement, certains organes peuvent être programmés, dès la segmentation, pour une activité métabolique sur un niveau d’énergie approchant de telle longueur d’onde plutôt que de telle autre. Cela signifie que, lorsque la valeur métabolique de cette longueur d’onde est mise en relief pour des raisons gravitationnelles, les cellules des organes en’ question expriment à plein leur génome, car la gravitation semble favoriser l’expression de l’ADN. Au moment de la naissance, il semble que les bouleversements des sécrétions endocrines, des hormones, jouent un rôle essentiel. La naissance est vécu par le foetus comme un très mauvais moment à passer. Cela se remarque a la poussée sécrétoire de corticoïdes et de catécholamines dans le sang du nouveau-né, ce qui est très caractéristique d’un stress important; et, chez le mâle, un pic de testostérone est observable à la naissance. On ne l’explique pas très bien, mais il doit être, comme chez le rat, indispensable à un comportement sexuel normal à l’âge adulte (73). S’il est vrai qu’une décharge d’hormones à la naissance conditionne certains aspects de la vie adulte, le raisonnement pourrait être généralisé à toutes les hormones. Par exemple, sur le plan des typologies psychologiques élémentaires, les différences entre extravertis et introvertis ont de nettes corrélations hormonales (74). Or, les sécrétions endocrines sont pour la plupart sous le contrôle de nombreux gènes…qui peuvent s’exprimer, ou non, et ce en permanence, ou de temps à autre (75). L’expression des gènes et les sécrétions endocrines au moment de la naissance sont dons des voies de recherche essentielles. Bien entendu, que ces sécrétions endocrines soient plus ou moins abondantes à la naissance ne peut manquer d’avoir une influence sur l’activité de tel ou tel organe sensible à telle hormone, de manière élective, de tel type de tissus issu de la gastrulation au niveau embryonnaire: ectoderme, mésoderme, endoderme (différents par leur niveau métabolique, leur température, leur puissance de restitution énergétique, les modes biochimiques de leur fonctionnement), ou de telle ou telle partie du cerveau gérant l’un ou l’autre de ces organes ou de ces tissus (76). Par exemple, les tissus qui consomment beaucoup de glucose et d’oxygène (muscles striés issus du mésoderme) ont une température et donc une restitution énergétique beaucoup plus élevée que la moyenne du corps, ce qui les met en résonance avec le niveau Existence de l’astrologie conditionaliste. Quant aux liaisons hydrogène qui jouent un si grand rôle dans l’hypothèse astrologique, on pourrait supposer qu’elles ne peuvent être directement affectées par les fortes gravitations que chez les micro-organismes élémentaires. Chez les êtres évolués, la gravitation pourrait surtout jouer le rôle de signal incitant à puiser l’énergie nécessaire à la modification des liaisons hydrogène dans le milieu nutritif présent dans le substrat aqueux des cellules. De ce tissu d’hypothèses, nous devons constituer un programme d’expériences, dont beaucoup n’intéressent pas seulement les astrologues, mais bien d’autres disciplines. Il nous reste à souhaiter que ce programme puisse être mis en oeuvre. Jean-Paul CITRON (février-mars 1997) | |
Abréviations utilisées dans les présentes notes : EA = Grande Encyclopédie Alpha des Sciences et des Techniques, éd. Grange Batelière, 1974. (1) HADES, Manuel complet d’astrologie scientifique et traditionnelle, éd.Bussière,1967, pp. 47-48, et Manuel complet d’astrologie médicale, 1970, pp. 53-54. (2) JACQUES LANSAC et PAUL GUILLEN, « Naissances et cycle lunaire », in SV Hors Série Trimestriel n°163, Juin 1988, pp.145 sqq. » Cycles et saisons « . (3) JEAN-PIERRE NICOLA, Eléments de cosmogonie astrologique, éd. COMAC, 1992, p.52. (4) Idem, p.53. (5) Idem, p.73. (6) Idem, p.75. (7) JEAN GRANIER et PAUL CAILLON, L’infrarouge, Que Sais-Je ?, éd. Presses Universitaires de France, 1951. (8) C. KLAPISZ, « Thermométrie et thermodynamique », in EA, volume Physique I, p.155. (9) JEAN-PIERRE NICOLA, op.cit., p.79. (10) Idem, p.79. (11) BRYCE DE WITT, « La gravitation quantique », PS, février 1984. (12) P. MINE, Optique, in EA, volume Physique I, p.208. (13) JEAN-PIERRE NICOLA, op.cit., p.52. (14) DANIEL GREENBERGER et ALBERT OVERHAILISER, » Le rôle de la gravitation en mécanique quantique », PS, NC. (15) BRYCE DE WITT, article cité. (16) BRYCE DE WITT, article cité. (17) BRYCE DE WITI, article cité. (18) JEAN-PIERRE NICOLA, « Lettre ouverte à Jean-Claude Pecker », in Cahiers Conditionalistes, n°24, 1994, p.128. (19) DANIEL GREENBERGER et ALBERT OVERHAUSER, article cité. (20) Idem (21) BRYCE DE WITT, article cité. (22) LAURENT NOTTALE, « L’espace-temps fractal », in PS n°2l5, septembre 1995, pp.37, 41. (23) Pour les valeurs chiffrées et les formules de calcul, voir JEAN-PIERRE NICOLA, Eléments de cosmogonie astrologique, éd.COMAC, 1992, pp.47-48. (24) BRYCE DE WITT, article cité. (25) BRYCE DE WITT, article cité, et ROMAN IKONICOFF, « Voyager dans le temps. Le premier pas », in SV n°950, novembre 1996, p.72. (26) LAURENCE SCHAFFAR et ALAIN ESTERLE, « La perception cellulaire de la pesanteur », in R N°237, novembre 1991. (27) AXEL KAHN, STEPHEN JAY GOULD, JEAN-PIERRE CHANGEUX, HENRI ATLAN, « Nous ne sommes pas de plus en plus intelligents », in SV, n°9lO, juillet 1993. (28) EA, volume Chimie, p.42. (29) MICHAEL GRUNSTEIN, « Les histones et la régulation des gènes », in PS n°l82, décembre 1992, et J.BOUCHARD, » Les molécules organiques », in EA, volume Biologie I, p.94, p.134. (30) Lexique de physique, in EA, volume Physique II, in fine, p.2. (31) A. EMME, La montre biologique, Editions de Moscou, 1966, p.186, cité in MICHEL GAUQUELIN, Rythmes biologiques, rythmes cosmiques, éd. Marabout, 1973, p.179. (32) PETER W. ATKINS, « Les réactions chimiques sous champ magnétique », in R, n°97, février 1979. (33) « Des vaches dans un champ électromagnétique », in R, n°293, décembre 1996, p.16. (34) NC : OVNIS : « L’hypothèse du champ magnétique », in SV n°932, mai 1995, p-83. (35) MICHEL GAUQUELIN, op.cit., pp.182-187,et SUZEL FUZEAU-BRAESCH, Pour l’astrologie. Réflexions d’une scientifique, éd. Albin Michel, 1996, pp.154 sqq. (36) PETER W. ATKINS, article cité. (37) MICHEL GAUQUELIN, op.cit., p.120 (38) SUZEL FUZEAU-BRAESCH, Pour l’astrologie. Réflexions d’une scientifique, éd.Albin Michel, 1996, p.66. (39) MICHEL GAUQUELIN, op.cit., pp.118-122. (40) FRANCOISE HARROIS-MONIN, « Des animaux qui ne perdent pas le Nord », in SV, NC. (41) ANTOINE REILLE, « La boussole des pigeons », in R, n°ll6, novembre 1980, p.1319, PIERRE ROSSION, « Orientation des pigeons voyageurs : énigme à demi percée », in SV, NC, et JAMES L.GOULD, » L’orientation.des pigeons », in R, n°l4l, février 1983. (42) RICHARD BLAKEMORE, RICHARD FRANKEL, « Le déplacement des bactéries dans un champ magnétique », in PS, février 1982. (43) ANTOINE-LOUIS LECOCQ, « Des microbes qui naviguent à la boussole », in R, n°127, novembre 1981. (44) JEAN FERRARA, « La boussole qui est dans la tête », in SV, NC, et SUZEL FUZEAU-BRAESCH, op-cit, p.154 sqq. (45) MICHEL GAUQUELIN, op.cit., p.229. (46) Idem, p.126. (47) SUZEL-FUZEAU BRAESCH, L’astrologie, Que sais-je ?, éd. Presses Universitaires de France, 1989, p.114, et JEAN-PIERRE NICOLA, in Opposition n°2. (48) MICHEL GAUQUELIN, op.cit., pp.142-178. (49) Idem, p.178. (50) JEAN-PIERRE NICOLA, Eléments de cosmogonie astrologique, éd. COMAC, 1992, p.75, p.138. (51) JEAN BOISSIN et LINE BOISSIN-AGASSE, « Le temps des amours animales », in SV Hors série trimestriel n°163: Cycles et saisons, juin 1988, pp.54-63. (52) BERNARD MILLET, « Le dialogue des plantes et des saisons », in SV Hors série trimestriel n°163: Cycles et saisons, juin 1988, p.25. (53) ELENA SIGMAN, « Quand l’humeur change avec les saisons », in SV, Hors série trimestriel n°163: Cycles et saisons, juin 1988, pp.124-129. (54) JEAN BOISSIN et LINE BOISSIN-AGASSE, article cité. (55) BERNARD MILLET, article cité. (56) THERESE VANDEN DRIESSCHE, « Les rythmes circadiens, mécanisme de régulation cellulaire », in R, n°l0, mars 1971. (57) CATHERINE JOUNEAUX, « Ces gènes qui rythment nos jours », in R, n°269, octobre 1994. (58) THERESE VANDEN DRIESSCHE, article cité. (59) Cette hypothèse est bien « plutonienne » en ce sens qu’elle inviterait à reconnaître une spécification du « temps » vécu de chaque cellule, par opposition à l’unification hiérarchisée des processus, nécessaire à la survie de l’organisme. (60) PHILIPPE TESTARD-VAILLANT, « Maux de novembre et maux d’avril », in SV, Hors série trimestriel n°l63: Cycles et saisons, juin 1988, p.125. (61) ALAIN REINBERG, Les rythmes biologiques, Que sais-je ? éd. Presses Universitaires de France, 1989, p.80. (62) PHILIPPE TESTARD-VAILLANT, article cité. (63) ALAIN REINBERG, op.cit., p.81. (64) ALAIN REINBERG, op.cit., p. 80, et THERESE VANDEN DRIESSCHE, article cité. (65) ALAIN REINBERG, op.cit., pp.60-62. (66) L.GEDDA et G.BRENCI, cités par YVES CHRISTEN, « La chronogénétique », in R, n°55, avril 1975. (67) SUE BINKLEY, « Une enzyme épiphysaire qui mémorise le temps », in PS, NC. (68) BERTHE VIVIEN-ROELS, in R, n°ll3, juillet-août 1980. (69) ALBERT-FRANCOIS CREFF, « Les variations annuelles du comportement alimentaire », in SV, Hors série trimestriel n°l63: Cycles et saisons, pp.88-93 (70) JEAN BOISSIN et LINE BOISSIN-AGASSE, article cité, et ELENA SIGMAN, article cité. (71) JACQUELINE GAVAUD, « Les calendriers des animaux », in SV, Hors série trimestriel n°l63 : Cycles et saisons, juin 1988, p.51. (72) ROMAN IKONICOFF, Naissance et chaos, in SV, novembre 1995. (73) SUZEL FUZEAU-BRAESCH, Pour l’astrologie. Réflexions d’une scientifique, éd.Albin Michel, 1996, pp 59-60. (74) Extravertis = activation du système sympathique ; décharges d’adrénaline et de noradrénaline (catécholamines). Introvertis = activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-cortico-surrénalien ; décharges de cortisol cortico-surrénalien.in SUZEL FUZEAU-BRAESCH, Pour l’astrologie, op.cit., pp.57-58. (75) Voir SUZEL FUZEAU-BRAESCH, Pour l’astrologie, op.cit., pp.47-48. (76) Voir JEAN-PIERRE NICOLA, Eléments de cosmogonie astrologique, éd.COMAC, 1992, p.78 : typologie à base endocrinienne du Dr Brétéché, et PAUL D.Mac LEAN et ROLAND GUYOT, Les trois cerveaux de l’homme, éd. Robert Laffont, 1990. | |
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